Pendant les vacances, beaucoup d’élèves se tournent vers la vente de friperies pour préparer la rentrée scolaire. En profitant de leur temps libre, ils vendent des chaussures, sacs, vêtements et jouets dans les marchés, les alimentations, ou au bord de la route. Cette activité commerciale se distingue des cours d’été, colonies de vacances et voyages au village, auxquels certains de leurs camarades préfèrent s’adonner.
Les jeunes commerçants achètent leurs articles chez des grossistes avant de les proposer aux clients. Inesta, un jeune vendeur de chaussures, explique : « J’achète mes chaussures chez mon fournisseur à Dembé à un prix abordable et je les revends dans les alimentations et en marchant sur les grandes voies aux clients ».
Pour Marc, la vente de jouets et sacs de seconde main est particulièrement bénéfique. Il ajuste les prix en fonction de l’état de l’article et du client : « Plus l’article est en bon état, plus la chance de vente est élevée et plus le prix peut être cher », explique-t-il.
Ces jeunes vendeurs, qu’ils se spécialisent dans les sacs, les chaussures ou les jouets, ont tous des objectifs clairs. Certains cherchent à assurer leurs petits besoins personnels et à aider leurs parents avec les charges de la maison. D’autres, en revanche, exercent cette activité dans le but de préparer leurs fournitures scolaires pour la rentrée prochaine.
Ainsi, la vente de friperies offre aux élèves une manière productive d’occuper leurs vacances tout en leur permettant de contribuer financièrement à leur famille et à leurs propres besoins éducatifs.
Bang-Abalao Bang-né
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