L’Organisation internationale pour les migrations au Tchad (OIM) au Tchad a organisé un atelier de finalisation du Plan d’action nationale de lutte contre la traite des personnes ce 26 novembre 2024, à N’Djamena.
L’OIM, partenaire stratégique de l’Etat tchadien, et dont le soutien constant contribue significativement à la lutte contre le phénomène de traite des personnes organisé ce mardi 26 novembre, un atelier de finalisation du Plan d’action nationale de lutte contre la traite des personnes.
Selon Pascal REYNTJENS, Chef de Mission de l’OIM au Tchad, niveau interne, plusieurs textes juridiques sont adoptés pour la lutte contre la traite des personnes, en l’occurrence la Loi n° 012/PR/2018 du 20 juin 2018 portant ratification de l’Ordonnance n°006/PR/2018 du 30 mars 2018 portant lutte contre la traite des personnes en République du Tchad. Pour lui, afin de mettre en œuvre les actions du gouvernement en matière de lutte contre la traite des personnes, l’Etat tchadien a signé le 08 février 2018, le Décret n° 151/PR/MJCDH/2021, portant composition, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale de lutte contre la traite des personnes.
Il faut noter que, malgré les efforts du gouvernement, personne ou aucune entité ne peut combattre ce fléau toute seule.
À en croire Djobolangui Nathaniel, le Directeur des Etudes et du suivi des accords au Ministère de la Justice, des Droits Humains, Garde des Sceaux, ce phénomène ne fait que prendre de l’ampleur avec les différentes crises que certains pays voisins ou d’autres pays africains traversent. « Il nous reste malgré tout un long chemin à parcourir, et ce n’est qu’en agissant de concert que nous atteindrons nos objectifs fondamentaux de lutte contre la traite des personnes. Le comité multisectoriel de lutte contre le trafic des migrants et la traite des personnes, mis en place en lieu et place de la commission, et qui a pu bénéficier de l’appui nécessaire des partenaires, peine à accomplir sa mission faute d’un plan d’action national qui doit définir les activités, les actions de lutte », dit-il.
De ce qu’il faut retenir de ces assises, le présent atelier se veut une réponse appropriée dans la finalisation du plan d’action nationale et qui identifiera les secteurs d’activités clés qui seront nécessaires dans la lutte contre ce phénomène. Aussi, le présent atelier est-il l’occasion d’approfondir le projet du Plan d’action national qui vous est soumis, de le valider techniquement avant de le soumettre aux plus hautes autorités.
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