Le SYMET lance un ultimatum au gouvernement
Par un communiqué signé par son président, Dr Moussa Kalli, en date du 16 novembre 2024, le Syndicat des Médecins du Tchad (SYMET) dénonce l’inaction persistante des autorités face à leurs revendications, malgré un accord signé, resté lettre morte depuis le 4 octobre 2024.
Le Syndicat des médecins du Tchad (SYMET) exprime sa profonde indignation face à l’inaction persistante du gouvernement concernant ses revendications. Il donne un bref délai aux autorités pour les satisfaire.
Dans ce communiqué, le syndicat exige une réponse concrète sur 7 points clés. Le SYMET revendique le statut des médecins ; le paiement sans délai des primes et des arriérés des médecins ; la restitution des primes spéciales des professeurs hospitalo-universitaires supprimées de manière arbitraire ; l’intégration de 500 médecins à la Fonction publique.
Le Syndicat exige la libération des locaux destinés aux médecins, illégalement occupés par des administrateurs dans les hôpitaux ; la prise en compte immédiate des problématiques de sécurité maintes fois signalées ; la réintégration du SYMET dans les discussions et décisions relatives aux politiques sanitaires nationales.
« Malgré la signature d’un accord engageant le gouvernement à répondre à nos demandes, cet engagement, arrivé à échéance le 4 octobre 2024, reste lettre morte. Cette situation constitue une atteinte grave à la dignité des médecins et un danger pour le système de santé national », dénonce Dr Moussa Kalli, président du SYMET.
Le Syndicat accorde un bref délai au gouvernement pour répondre à ces revendications. Passé ce délai, le SYMET se verra contraint de lancer des actions d’envergure qui risquent de paralyser le système de santé national, prévient Dr Moussa Kalli.
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