L’AVC est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence et la troisième cause de mortalité.
« Tout le monde est concerné », alerte une spécialiste des urgences cérébro-vasculaires. Certaines conséquences de l’Accident Vasculaire Cérébrale sont visibles et bien connues, malheureusement certaines conséquences sont invisibles et peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de vie.
Les signes indicatifs d’un AVC, d’après la spécialiste des urgences cérébro – vasculaires sont :
- Perte, baisse, ou anomalie brutale de la vision d’un œil ou des deux yeux ou sur un côté
- Déformation du visage
- Difficultés pour parler
- Faiblesse ou paralysie, du bras ou de la jambe d’un côté du corps
85 % des AVC sont liés à une occlusion artérielle. On parle alors d’AVC ischémiques ou d’infarctus cérébral. Le cerveau n’est alors plus suffisamment irrigué : l’ischémie, c’est-à-dire le manque d’apport en glucose et en oxygène, peut provoquer des lésions irréversibles plus ou moins étendues, conduisant à des symptômes qui peuvent être résolutifs ou persister dans le temps et parfois conduire à un handicap permanent. Un AVC peut survenir à tout âge, y compris chez l’enfant.
Les causes principales des AVC ischémiques sont l’athérome (plaques de graisse sur les artères), les pathologies cardiaques (notamment l’arythmie cardiaque) et l’atteinte des petites artères liée à l’hypertension et au diabète.
Un AVC sur quatre survient avant 65 ans et un sur dix avant 50 ans. Avec ces statistiques, la professeure Sonia Alamowitch, veut rappeler que « tout le monde est concerné par l’AVC ». D’après la Professeure, elle estime qu’on peut « faire baisser le risque de 80%« , grâce à une bonne « hygiène de vie ».
Les femmes sont particulièrement exposées aux risques d’AVC après 50 ans. « C’est même la première cause de mortalité chez les femmes de plus de 50 ans, avant le cancer du sein« .
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