Plus de 4000 lieux de culte sont fermés ces dernières semaines dans le cadre d’une vaste réforme menée par les autorités rwandaises pour faire respecter les normes de sécurité et les nouvelles règles administratives au Rwanda.
Parmi les églises et les mosquées concernées, on retrouve principalement des petites églises pentecôtistes et plusieurs autres mosquées. Le motif principal de ces fermetures est le non-respect de certaines réglementations, telles que l’absence d’extincteurs et d’alarmes incendie, l’installation illégale dans des caves ou trop proche de cours d’eau, ou encore le manque d’insonorisation pour éviter les nuisances sonores pendant les prières. De plus, les dirigeants d’églises paroissiales doivent désormais détenir un diplôme universitaire en théologie pour exercer leurs fonctions.
Ces mesures font suite à une loi votée en 2018 pour contrôler la prolifération des lieux de culte au Rwanda, jugés trop nombreux par le président Paul Kagame.
En effet, plus de 700 établissements avaient déjà été fermés à l’époque. Les autres avaient cinq ans pour se mettre aux normes, mais plusieurs milliers d’entre eux n’ont pas réussi à se conformer aux nouvelles exigences.
Cette opération vise à garantir la sécurité des fidèles et à assurer que les lieux de culte respectent les normes en vigueur. Les autorités continuent de surveiller de près la situation et de prendre les mesures nécessaires pour faire respecter la loi.
Prosper Ngarwain Deurlem
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