Plusieurs jeunes migrants originaires du Tchad ont trouvé la mort récemment au Mexique alors qu’ils tentaient de traverser vers les États-Unis, révélant ainsi les dangers extrêmes auxquels font face ceux qui choisissent cette voie périlleuse pour chercher refuge et opportunités dans un pays étranger.
L’association américaine Démocratie et Droits de l’Homme pour l’Afrique (DDHA) a confirmé ces tragédies, soulignant que de nombreux Africains, dont des Tchadiens, continuent d’affluer vers le Mexique malgré les risques mortels qui parsèment leur périple. Les migrants empruntent des routes complexes et souvent dangereuses à travers plusieurs pays, évitant les contrôles stricts et les dangers naturels comme les rivières et les déserts arides.
Fadoul Zakaria Fadoul, président de DDHA, a rapporté que ces jeunes migrants choisissent souvent entre deux routes principales à travers le Mexique : l’une plus sûre mais coûteuse, et l’autre plus rapide mais particulièrement risquée, nécessitant la traversée d’une rivière où plusieurs d’entre eux ont perdu la vie par noyade.
« Une fois arrivé au Mexique, de ce que l’on nous a raconté, il y a deux chemins. Le chemin terrestre est un peu plus sécurisé mais est un peu plus cher. L’autre est un peu plus court. Cela leur prend, je pense, 48 heures et est moins cher. Ils doivent traverser une rivière au Mexique. C’est là où il y a un grand risque. Des gens se noient là-bas », a expliqué Fadoul Zakaria Fadoul.
Pour beaucoup de ces migrants, l’objectif est d’atteindre les États-Unis où ils espèrent trouver asile politique et une chance de reconstruire leur vie loin des conflits et de la pauvreté de leurs pays d’origine. Cependant, même une fois aux frontières américaines, leur périple n’est pas terminé : ils doivent encore naviguer à travers un système d’asile complexe et souvent difficile pour avoir une chance de rester légalement aux États-Unis.
Cette situation met en lumière les défis humanitaires complexes et les risques extrêmes auxquels sont confrontés de nombreux migrants africains, soulignant également la nécessité d’une action internationale pour améliorer la sécurité et les protections pour les personnes en quête de sécurité et d’opportunités à travers le monde.
K. M Ketura avec RFI
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