Le Niger a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine le 6 août. Cette décision, lue à la télévision nationale, emboite le pas du Mali qui avait récemment pris une mesure similaire. Le Mali avait été défait militairement par des rebelles et des jihadistes à Tinzaouatène, un revers attribué en partie au soutien présumé de l’Ukraine aux groupes terroristes.
En effet, des déclarations ukrainiennes avaient fait état de leur aide militaire contre les paramilitaires russes de Wagner, présents aux côtés des forces maliennes.
La rupture des relations diplomatiques du Niger s’accompagne de l’annonce de la saisine du Conseil de sécurité des Nations Unies pour examiner ce qu’il qualifie d’« agression ukrainienne ». Le gouvernement nigérien a également exprimé sa déception face au silence de l’Union africaine sur cette situation. Ce geste diplomatique marque une escalade dans les tensions entre ces États africains et l’Ukraine, et met en lumière les alliances et les rivalités qui se jouent au-delà des frontières locales.
L’Ukraine, de son côté, a vigoureusement rejeté les accusations de soutien au terrorisme et a qualifié la rupture de précipitée. Ce développement intervient dans un contexte international déjà tendu, où les alliances se font et se défont rapidement, souvent sur fond de conflits plus vastes impliquant des puissances extérieures comme la Russie.
La réaction de la communauté internationale et les décisions à venir du Conseil de sécurité de l’ONU seront cruciales pour l’avenir des relations dans cette région instable.
Bang-Abalao Bang-né
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