La Cour constitutionnelle de Bolivie a confirmé l’interdiction pour un président d’exercer plus de deux mandats mettant fin ainsi à toute possibilité pour l’ex-président de gauche de se représenter à la présidentielle de 2025. La Cour constitutionnelle de Bolivie a confirmé l’interdiction pour un président d’exercer plus de deux mandats mettant fin ainsi à toute possibilité pour l’ex-président de gauche de se représenter à la présidentielle de 2025
Dans un arrêt rendu public vendredi 8 novembre, la Cour constitutionnelle de Bolivie a confirmé l’interdiction pour un président d’exercer plus de deux mandats, ce qui rend l’ex-président de gauche Evo Morales inéligible pour l’élection présidentielle de 2025.
La juridiction confirme ainsi une décision rendue par elle-même en décembre 2023, rapporte La Tribune de Genève.
Un mandat électif peut s’exercer ‘’uniquement pour deux périodes, consécutives ou non, sans possibilité d’extension à un troisième mandat’’, précise la Cour constitutionnelle dans le texte de l’arrêt, répondant ainsi à une demande d’un député du parlement qui avait sollicité la Cour pour dissiper le doute sur l’interprétation de sa décision de 2023.
Evo Morales et l’actuel président, son ancien allié et ministre de l’Économie Luis Arce, sont à couteaux tirés pour le contrôle du Mouvement vers le socialisme, le parti au pouvoir, ainsi que l’investiture pour la présidentielle d’août 2025.
Arrivé au pouvoir en 2006, Evo Morales avait été réélu pour un deuxième mandat (2010-2015) à la tête du pays puis, à la faveur d’une révision constitutionnelle, pour un troisième mandat courant de 2015 à 2020. Il avait brigué un quatrième mandat pour la période 2020-2025, alors que les électeurs s’étaient prononcés contre à l’occasion d’un référendum en 2016. Il avait réussi à passer outre en obtenant de la Cour constitutionnelle qu’elle déclare la réélection comme étant un droit humain fondamental, explique La Tribune de Genève.
Cependant, face aux accusations de fraude et sous la pression de manifestations massives de l’opposition, il avait fini par démissionner peu après le scrutin en novembre 2019 avant de se réfugier au Mexique puis en Argentine. Après un an d’exil, Evo Morales signe son retour en Bolivie le 9 novembre 2020.
L’ex-président de gauche accuse le gouvernement Arce d’instrumentaliser la justice pour bloquer sa candidature à la présidentielle de 2025.
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